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Assafir

C’est en 2019 que les 6 musiciens d’Assafir se soudent autour d’un répertoire qui leur est
cher : celui des diasporas grecques d’Anatolie. À travers un instrumentarium riche, ils se jouent
des frontières et brouillent les notions d’espace et de temps. Ils remettent en cause les notions
d'appartenance culturelle, choisissant délibérément de rappeler que la musique ne respecte ni
frontières, ni appartenances ethniques. Et ce, à travers un répertoire traditionnel grec qui ne
saurait nier son métissage et l’influence de l'Empire ottoman.
De part et d’autre du Bosphore, c'est à travers chacun de leurs instruments que les oiseaux
d’Assafir mettent en évidence le lien qui unit ces deux mondes : le oud et le kanun d'un côté, la
clarinette et l'accordéon quart-de-ton de l'autre, avec le chant au cœur et les percussions comme
terre commune. Racontant au passage que la Grèce est le carrefour de l’Europe, celui où les
Balkans rencontrent l'Asie mineure.

Sapocaya

Sapocaya est un groupe aux influences afro-brésiliennes, jazz et afro-caribéennes, avec une sonorité moderne qui rend hommage aux rythmes traditionnels du Nordeste du Brésil tels que le Baião, le Forró, le Maracatu, les rythmes Afoxé et bien d’autres encore.
Fondé en 2023 par Jamayê Viveiros (trompette) et Tristan Boulanger (percussions), le groupe se distingue par sa liberté d’expression.
Sa musique est un terrain de jeu où les influences se croisent et s’entrelacent dans une recherche constante de nouveauté. C’est une musique où la mélodie et les rythmes se rencontrent sans barrières, où chaque musicien trouve sa place dans une harmonie collective.
En résumé, Sapocaya est un groupe plein de vitalité, qui prend le pouls du Brésil d’hier et d’aujourd’hui pour proposer une musique libre, colorée, un jazz pimenté qui appelle à la danse !

Kengo Saito – Japanistan Trio

Mélodies entre l’Afghanistan, le Japon, et ailleurs…
Le son du rubâb, désormais proscrit au pays, résonne dans le coeur des Afghans. Il continue à voyager aujourd’hui au-delà des frontières, révélant de nouvelles voies (voix) d’existence. Sa sonorité si « afghane » se prête de façon étonnamment parfaite aux mélodies venues du Japon. Si loin, si proche… Kengo Saito mêle son héritage japonais à la musique afghane pour faire jaillir les paysages sonores inédits de Japanistan.
Le shakuhachi, la flûte traditionnelle japonaise au timbre sublime et aérien, rejoint le son envoûtant du rubâb. La résonance majestueuse et soutenue du daf et du tombak, les percussions persanes, complète la formation. Ensemble, ils composent un florilège de mélodies et de rythmes qui parcourt l’Asie avec un parfait équilibre.
Tous ces instruments extraordinairement riches et aux palettes sonores hors du commun sont encore méconnus en France. Ils transmettent des mélodies traditionnelles du Japon et de l’Afghanistan, ainsi que des compositions originales conçues pour ce Trio.
Cette formation atypique propose une expérience inouïe avec une musique tantôt douce et apaisante, tantôt vivifiante et entraînante, qui invite à découvrir des cultures musicales originales et au voyage dans l’imaginaire.

Duo Vertygo

Le Duo Vertygo propose son projet TZIG TZAG : des airs traditionnels Klezmer et Balkaniques y sont revisités, avec une touche tantôt Funk échevelé, tantôt transe – poétique.
Une grande carte des Balkans sert de support à un cours de géographie imaginaire, drôle, poétique et surtout, sacrément dansant.

Le public finit toujours en transe !

I.FOLIA

En une formation intimiste (voix, clarinette, cordes et percussions), les 4 "écureuils" d'I.FOLIA inventent une musique nomade qui tour à tour convoque les larmes, la joie ou la danse, évoque l’ivresse ou invite au voyage …
Jour après nuit, chacun ramène au nid ses trouvailles, glanées au cours de balades improvisées entre Macédoine et Asie Mineure ; alternant entre onirisme, harmonies cristallines, rythmes fous invitant à la danse ou plaintes déchirantes évoquant les bas-fonds des tavernes grecques, I.FOLIA vous emportera.

Percussion solo

TALAM!

Solo de Percussions Carnatique

Mridangam & Konnakol

Plongez au cœur de la musique savante de l'Inde du Sud et Sri Lanka avec un concert exceptionnel de percussions carnatique, mettant à l'honneur le mridangam, l'un des instruments les plus emblématiques de cette tradition, ainsi que le konnakol, l'art de la percussion vocale.

Le mridangam, percussion au son profond et expressif, est l’instrument principal dans la accompagnement de musique carnatique , et aujourd'hui élevé au rang d' instrument soliste par des artistes comme Balakumar.

Le konnakol est l'art de la percussion vocale, qui accroît notre perception du temps, et permet de mémoriser des phrases rythmiques d'une haute complexité, la voix devient un instrument rythmique d’une étonnante précision, rapidité et de créativité!

Pour compléter la palette sonore , Balakumar nous présente le morsing ( guimbarde ) et ainsi que le kanjira (tambourin)

Ce concert solo vous invite à découvrir la richesse des “talam” rythmes complexes qui forment le langage rythmique unique de la musique carnatique. Grâce à l'interaction entre les différents instruments et la voix, l'artiste vous transporte dans un univers où chaque battement résonne avec puissance et émotion.

Que vous soyez un passionné de musique indienne ou un amateur de musique du monde, ce spectacle promet une immersion inoubliable dans l’univers fascinant de la percussion carnatique.

Accompagné par un mélodiste et un autre percussionniste

Solo live Bruxelles
https://youtu.be/J0vo2e3TEPM
Mridangam and tabla
https://www.youtube.com/watch?v=Mf5cPzlNa78&pp=ygUWYmFsYWt1bWFyIHBhcmFtYWxpbmdhbQ%3D%3D

https://youtu.be/dwOqXnnwlUk

Solo 3 1/2

MONTEVERGINE CONNECTION

Création et direction musicale Anna Andreotti,

Un voyage à la redécouverte de la femme dans son identité culturelle profonde avec comme vaisseau les chants de la tradition orale italienne.

Avec Anna Andreotti (chant et accordéon), Roberto Graiff (chant), Angela Macciocchi (chant),Francesca Perugini (chant), Margherita Trefoloni (chant, guitare, tambourin).

DATES

– Le 8 décembre 2022 1ère concert à l’AERI à Montreuil pour la fête de la Sainte Barbe

– Le 27 février 2023 version concert / lecture chantée au Fait Tout à Montreuil

RÉSIDENCES

– du 2 au 8 septembre 2023 à La Générale (Paris), avec sortie de résidence
– du 13 au 16 novembre 2023 au Point Fort d’Aubervilliers, avec sortie de résidence dans le cadre du projet de la FAMDT «Les Battantes»
– du 21 au 28 février 2024 à La Générale (Paris), avec sortie de résidence

Note d’intention

Un peu d’Histoire : « Siamo maschere millenarie !! » (« on est des masques millénaires !! »)

À Florence une place porte ce nom « Piazza della Passera » pour passera (féminin de moineaux), « la moinelle » on entends l’oiseau mais aussi le sexe de la femme. Deux légendes revendiquent l’origine de cette dénomination.

1- On dit que sur cette placette du centre historique de la capitale Toscane, pas trop loin du Palais Pitti où résidait le Grand Duc de Toscane, il y avait une maison close très appréciée par celui-ci…

2- une autre légende raconte qu’à l’époque de la grande peste à Florence (1348) un garçon trouvant une petite moinelle blessée sur la place voulut la secourir et que cela fut le début de la Grande Peste dans la ville….

Cette ‘Passera’ à qui on attribue le nom d’une place, signe de grande importance, au même temps on la relègue à objet d’utilisation sexuelle ou à source de pires dangers, de mort !!!

Parallèlement autours de la question de la virginité ou non, de la fidélité ou non de l’être aimée tourne à peu près le 90 % du répertoire profane des chants de tradition orale et aussi une bonne partie du répertoire religieux . On l’appelle, fleur, œillet, guitare, moineau, hirondelle, lys, colombe….

J’ai décidé de voir qui étaient les héroïnes, les représentantes du gentil sexe les plus chantées.

Peu de reines et de princesses ont passé le casting…mais Saintes, Vierges et simples femmes du peuple ont attirée mon attention pour leur courage ! Tout particulièrement je me suis intéressée à Cecilia, protagoniste d’innombrables chants narratifs tout au long de la péninsule.

Cecilia se sacrifie pour sauver son Peppino qui est en prison et se donne au Capitaine. Le Capitaine la traie et tue le prisonnier….L’histoire est ancienne, c’est l’abus de pouvoir mais aussi la perte de ‘dignité’ de la femme qui est doublement victime du Capitano et de Peppino qui lui demande de se sacrifier. Les solutions sont multiples dans la tradition mais jamais très gaies…

Les choix de Cecilia après la mort de Peppino souvent aspirent à la chasteté tout comme celles de nombreuses Saintes qui, au pris de leur virginité, ont sauvé vies et villes…. mais aussi à la figure la plus importante de la religiosité populaire, la Vierge Marie.

Le répertoire est musicalement merveilleux et trace une place pas facile à défendre pour la femme mais nous ouvre les portes vers d’autres symboles, d’autres figures plus archaïques qui sont sûrement restée pour nous protéger depuis bien plus de temps que la naissance de Christ et la diffusion du Christianisme. Un chemin qui nous conduit de Era aux Parques, aux Sibylles, juste à Cecilia et l’Opéra avec Tosca…en passant par les 7 vierges du Vésuve et les Évangiles apocryphes !!
Un questionnement d’envergure avec comme anges gardiens les poètes Carlo Levi et Pasolini témoins du changement radical qu’a provoqué l’industrialisation dans la réalité culturelle des italiens. Une façon encore comme dans le premier spectacle « E più non canto » de nous questionner sur notre identité profonde ?

Koto Brawa

Esthétique-style
La musique de Koto Brawa est de la Pop Africaine, une fusion entre les musiques Africaines ancestrales avec des instruments traditionnels et les musiques contemporaines électriques. C'est un puissant mélange entre les guitares électriques Rock, le Ngoni et le Balan du Mandingue, le groove Ouest-Africaine, teinté souvent d' accords jazz, sur lesquels se pose sa spéciale voix.

KANTALISO

LA RENCONTRE

L’histoire de KANTALISO a commencé derriè re la grande Mosqué e de Paris. Dans un de ces petits, grands thé â tres qui ont contribué à l’histoire musicale de la France : le thé â tre de la Vieille Grille.
Il s’agit d’une de ces rencontres à l’ancienne : on joue, on entend, on se plaıt̂ et la conKiance est là , l’histoire commence. Autour de l’Italie, car, si Margherita TREFOLONI est bien italienne, dans les vies de Samuel ZUCCA et Guillaume FONTANAROSA l’Italie résonne très fortement, comme leur noms de famille le suggèrent.

C’est de ce mélange d’Italie actuelle e lointaine, d’Italie présente et fantasmée, d’Italie imaginaire et rêvée que les chants de KANTALISO prennent forme. Ils racontent principalement l’amour, l’amor che move il sole e l’altre stelle *, en partant des chants de tradition orale, suivant les traces des grands interprè tes qui ont su s’approprier de la tradition et la faire
ré sonner en eux pour la raconter, pour la ré inventer à travers leur vie : Rosa Balistreri, Caterina Bueno, Matteo Salvatore, Concetta Barra….

Un voyage musicalement poétique dans l’espace et dans le temps.

* dernier vers de la Divine Comédie de Dante Alighieri

À la recherche de ce qui fait vibrer nos corps, nos esprits.
Une musique comme une caisse de ré sonance de nos sentiments ; elle les enracine, les é largit aKin de les partager avec le public.

avec Margherita TREFOLONI : CHANT & GUITARE / Samuel ZUCCA : ACCORDEON / Guillaume FONTANAROSA : VIOLON

Et toute l’Italie se remet à chanter

LE DUO « IL SUFFIRAIT D’UN JOUR DE SOLEIL » – DUO CHANTS & POÈMES ANNA ANDREOTTI & MARGHERITA TREFOLONI

“ Comment raconter l’Histoire, son histoire, celle qui a construit nos parents, grands-parents, celle qui nous a fait aujourd’hui citoyens du monde ?

– En chantant !
– Et puis ?
– En partageant ce qui nous a construit dans l’âme ! – Et c’est quoi ?
– La poésie !!!!"

Et toute l’Italie se remet à chanter! est un spectacle utile, humain parfois éclairant sur notre propre présent de Français, d’Italiens, d’Européens. Un spectacle pour faire découvrir une Italie loin des clichés avec ses rêves et ses contradictions, une véritable approche musicale, poétique et parfois ludique de la culture italienne.

L’Italie adulée dans son passé, mais aussi l’Italie méconnue de son temps présent, parle à travers l’intimité du chant ou la violence de sa révolte. Elle nous guide avec la sincérité lucide des paroles des poètes. Et enfin renaît fragile et émouvante patrie, nation européenne là, juste à la frontière, si proche et si lointaine. Les moments marquants de l’histoire du XXème siècles, les siècles, les guerres, la libération, les luttes ouvrières, les révolutions inachevées, les éternels retours à l’ordre.

Anna et Margherita, nous chantent, chouchoutent avec douceur, véhémence et rage parfois, l’amour déchiré, incompris, mais toujours vivant pour leur terre !!

Spectacle conçu, et interprété par Anna Andreotti et Margherita Trefoloni

Mise en scène : Anne Quesemand

Lumières, régie : Samuel Zucca

Production : Maggese.