Originaires de Grèce et de France, Sergios Dimopoulos, Kostis Papaloukas et Philomène Constant s'emparent des musiques de Grèce, d'Asie mineure et des Balkans le temps d'un concert. Tantôt festives ou mélancoliques, polyphoniques ou instrumentales, les musiques interprétées par le trio nous rappellent l'époque des Kafé Aman et nous emportent au-delà des frontières que nous connaissons.
Né dans l’est parisien en 2001, Barrio del Este a parcouru un long chemin depuis ses débuts et l’interprétation des classiques du « son cubano ».
Au fil des années, le groupe s’est constitué un répertoire original et a sorti en 2024 l’album « La Tierra Va A Temblar » qui regroupe huit titres de « musique cubaine made in France ».
Sur scène, les rythmes sont variés pour satisfaire les danseuses et danseurs : son, cha cha cha, rumba, bomba.
Mais le groupe apprécie aussi le partage avec un public non averti.
« Barrio Del Este fait partie des groupes qui font avancer la musique latine en France»
Roberto Burgos/Radio Latina
Un concert a duo et un spectacle polyphonique sur la mémoire
La mémoire fragile d’une multitude de voix féminines issues d’une petite communauté en Espagne.
Vous assisterez à un rituel de réparation où mouvement, musique et récit révèlent la diversité des personnages donnant naissance à une mosaïque polyphonique, à un délire, une danse de corps qui chantent et rhapsodent.
Tout cela pour donner naissance à un corps mémoire qui révélera les traces d'un passé sombre de l'histoire d'Espagne.
Avec cette cérémonie-rituelle, nous souhaitons libérer ces femmes anonymes, pour qui sait, peut-être, nous libérer nous-même grâce à elles?
LES ÂMES PERDUES
Dans l'immensité chaotique de Kinshasa, mégapole palpitante aux mille visages, des ombres errent dans les rues. Ce sont les enfants oubliés de la ville, livrés à eux-mêmes, façonnés par la rudesse du quotidien. "Les Âmes Perdues" est un voyage à travers leurs réalités, une plongée dans l'errance, la solitude, mais aussi dans la force vitale et la résilience qui les habitent.
Dans cette fresque chorégraphique mêlant danse contemporaine, afro-kinoise, hip-hop, n’dombolo et musiques traditionnelles congolaises, les corps racontent ce que les mots taisent : la douleur des drames familiaux, l’injustice d’une société qui les rejette, mais aussi l’élan d’espoir qui jaillit de la danse, du chant et du rythme. Car si la rue est une épreuve, elle est aussi une scène, un terrain de survie où le mouvement devient une arme, une voix, une revendication.
Entre danse, théâtre et poésie, cette œuvre interroge la ville et ses contrastes, révèle l’énergie brute de ceux qui refusent de disparaître. Chaque geste est un cri silencieux, chaque rythme une pulsation d’espoir. "Les Âmes Perdues" est un hommage à ces enfants qui, à travers la danse, transforment leur errance en un combat pour l’existence.
Un spectacle vibrant, imprégné de culture africaine, où l’art devient un refuge, un souffle de liberté.
Nadir BENMANSOUR, BEN de son nom d’artiste, nous invite à entreprendre avec lui son « cheminement musical, comme une ode à la musique nord-africaine dans sa pluralité », accompagné de musiciens de choix. Nadir est un chanteur qui puise ses inspirations des deux rives de la méditerranée. Il a baigné dans l’héritage de la musique andalouse, depuis sa tendre enfance à Tlemcen, durant laquelle il est initié tôt à la musique andalouse. Il a ensuite été bercé par les chants chauds du raï oranais, et au rythme des Gnawas. Il parcourt donc les styles, de l’acidité de la guitare folk, au groove transant de la musique saharienne, ou encore à travers ce cachet hispano-maghrébin qui caractérise l’essence de ses influences.
Car c’est à Oran, ville au fort accent espagnol, que Nadir puise ses inspirations et chante avec tendresse le romantisme et la poésie de la vie nord-africaine, en réponse aux tourments ayant jalonné l’histoire de la rive sud de la méditerranée. Aujourd’hui, influencé par le groove du jazz, blues, reggae, c’est depuis Marseille, ville éminemment cosmopolite, qu’il s’épanouit et présente son prochain album folk, intitulé Maturity/Al Roshd.
Trois voix de femmes, avec chacune leur personnalité jouent sur
scène une partition multiple: tantôt délicates et touchantes,
elles peuvent nous emporter jusqu’à la transe. Les percussions
ajoutées à ces polyphonies et polyrythmies, apportent une
énergie hypnotique puissante qui invitent à la danse avant
de revenir au minimalisme et la pureté d’un chant ancestral.
Puisant dans le répertoire populaire des Pyrénées et plus
particulièrement du Béarn dont est originaire Caroline Sasal,
Aàgut nous amène jusqu’à la Galice, suivant la crête qui relie
le Sud de la France au Nord de l’Espagne. Les arrangements
et créations de Caroline, la discrète présence de traitements
sonores et sons électroniques dans le respect de l’acoustique
et d’un certain minimalisme apportent un versant contemporain
qui vient pimenter ce répertoire d’une énergie vibrante.
Créé par des passionnés partis apprendre les musiques balkaniques, tziganes et turques à la source, auprès des plus grands (Fanfare Ciocarlia, Dzambo Agusevi, Ekrem Mamutovic…), Opus Delirium rassemble des musiciens présents sur les scènes avec Haïdouti, Rona Hartner, Qairo, Shatra Dili… Dans ce projet, ils ont décidé de donner un nouveau souffle à leurs univers. Hip-hop, Turbo Folk, quelques samples d’instruments traditionnels, complètent accordéon midi, clarinette turque, batterie, keytar, bouzouki et voix dans des compositions variées.
De quoi embarquer le public dans une odyssée festive post-apocalyptique ! Un univers original à découvrir avec la sortie de son premier album en janvier 2024.
Mazel'Swing mêle chansons yiddish et swing dans un combo dansant et sans frontières ! Nos créations puisent dans la liberté du jazz pour réinventer la musique klezmer et la faire voyager.
Swing, jazz, manouche, Balkans, oriental ou latin, notre Mazel parle toutes les langues !
Le tout est servi avec chaleur et malice par Muriel Missirlou au chant, Franck Séguy à la clarinette, Simon Deneuville à la accordéon et au piano, Stephane Zubanu Diarra à la contrebasse et Eric Maunoury à la batterie.
"Voix Anciennes, Mélodies Futures" est un spectacle musical qui puise dans les racines de plusieurs cultures pour créer une expérience immersive et poignante. Ce projet s’inscrit pleinement dans la vision des Musiques du Monde, célébrant la diversité, la richesse des traditions orales et des langues ancestrales, et le pouvoir de la musique comme lien universel.
Ce spectacle, au carrefour de la musique traditionnelle et des influences contemporaines, propose une exploration de langues et de chants issus de cultures minoritaires, souvent oubliées. "Voix Anciennes, Mélodies Futures" met en lumière des répertoires musicaux inspirés de l’Afrique, des Caraïbes et d’autres régions du monde, à travers des chants chantés dans des dialectes et langues en danger. Ce choix artistique permet de souligner la beauté de ces patrimoines culturels tout en leur offrant une scène et une visibilité dans un contexte moderne et globalisé.
Les morceaux interprétés dans ce spectacle, riches en émotion et en sens, abordent des thèmes universels tels que l’amour, la transmission, la perte et la résilience. Le répertoire est tissé de références aux figures familières et protectrices telles que les grand-mères et les nounous, mais aussi de chants en hommage à ceux qui ont disparu, avec des récits porteurs de mémoire et d’espoir.
En plus de sa dimension musicale, le spectacle crée un lien fort avec le public à travers des moments d’échange et de partage, renforçant ainsi la dimension interculturelle et collective de la performance. Les récits de vie, notamment d’enfants ayant perdu un parent, s’intègrent dans l’histoire musicale et permettent au public de se sentir acteur de ce voyage de mémoire et de transmission. Le public devient partie prenante du spectacle, soit en participant au chant, soit en écoutant les récits avec attention et empathie.
"Voix Anciennes, Mélodies Futures" est ainsi une invitation à découvrir une mosaïque de sons, de rythmes et de voix venues des quatre coins du monde, tout en abordant des thématiques de société qui résonnent profondément dans notre monde d’aujourd’hui. En tant qu’artiste, j’ambitionne de transmettre un message de résilience et d’espoir à travers la musique, et je crois fermement que ce spectacle enrichira la programmation des Musiques du Monde en apportant une réflexion sensible et engagée sur la place des langues et des mémoires dans le monde moderne.
Le grand bi
C’est une volonté politique de décloisonner : les styles, les époques, les genres, les classes sociales, les communautés, les langues, les cultures, les peuples, les êtres vivants …
C’est une volonté de parler à tous comme à des grandes personnes dès le plus jeune âge
C’est faire découvrir ou redécouvrir la musique et les chansons autrement, en les sortants de leur folklore, quels que soit l’endroit : une école, un centre de loisirs, un hôpital, une rue, une salle de concert, une salle de spectacle, un festival, une tournée, …
C’est deux artistes aux parcours riches d’expériences diverses qui peuvent s’adapter à toutes les situations d’interventions ou de formations auprès de publics très différents avant et/ou après le concert.
C’est un besoin de convivialité et de partage, c’est pour cela que les concerts se terminent régulièrement autour d’un buffet pour partager les sensations et les plaisirs d’un commun retrouvé
C’est un concert qui convoque les intelligences du jour autour du sens, de la poésie, de l’humour ou de la rêverie, une expérience unique qui peut même être sur-mesure.
