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SHAGAN

Shagan, d’origine bulgare, hérite de son grand-père son sens du rythme. En Russie, il se fait un nom en tant que rappeur et danseur contemporain, mais sa quête de nouveaux sons l’emmène encore plus loin. La guzheng chinoise et la flûte shakuhachi lui ouvrent de nouveaux horizons sonores. La guzheng, un lointain parent d’instruments tels que le gusli russe, le yatga bouriate-mongol, le koto japonais, le gayageum coréen et d’autres cithares asiatiques, devient un élément central de sa musique. Vladislav Shagan repousse les frontières traditionnelles de la guzheng de manière surprenante, la mêlant avec virtuosité au chant de gorge, aux percussions, aux flûtes et à divers autres instruments. Son répertoire marche avec grâce entre l’Est et l’Ouest, équilibrant beauté et puissance, tendresse et force, mélodies délicates et vibrations profondes et résonnantes, avec la guzheng ancienne en cœur de son art.

Barhan & Band

Barhan écrit et chante en anglais, français et dans diverses langues africaines telles que le wolof, le peul et le hassanya. Convaincu que la musique est un vecteur d'émancipation, il s'accompagne d'un ensemble instrumental moderne tout en laissant transparaître les harmonies et les rythmes de son pays, la Mauritanie.
Il revendique son style comme de l'Afro groove, afro Jazz. Son timbre de voix puissant et original, croisant le chant mauritanien à des expérimentations vocales influencées par le jazz et le blues, donne naissance à un résultat surprenant et entraînant. La musique de Barhan transcende les barrières ethniques et idéologiques, le métissage explique ses choix musicaux, marqués par sa volonté de rapprocher les personnes par la culture. La finesse de ses compositions et l'engagement de ses textes donnent naissance à une musique unique à la fois émouvante et énergique.
Sur scène la voix de Barhan est accompagnée d’Emmanuel Sunee à la basse et d’Arnaud Bichon à la batterie et se partage les solos avec un Paul Sany au clavier et Tom Nouri au saxophone.

Radio CantinA

Radio CantinA c’est l’énergie vibrante de la Cumbia qui vous entraîne dans un voyage nostalgique revisitant les grands classiques populaires du genre et en y insufflant une personnalité moderne et bien trempée.
Lancé par la chanteuse et bassiste équatorienne Helena Recalde et son ami guitariste Pierre, épris de musique latine, le projet prend toute son ampleur avec l’arrivée de Loïc et son accordéon envoûtant, de Charlotte, dont la voix et les percussions aux accents brésiliens apportent chaleur et dynamisme, et de Thibaud dont la batterie apporte une signature rock’n roll percutante.
Un mélange qui promet de faire vibrer, chanter et danser tous les publics : des amateurs avertis aux néophytes curieux qui se laisseront emporter par cette musique incontournable d’Amérique du Sud.

Cabaret Foly

Bal traditionnel en acoustique avec 5 musiciens (percussions live). Au son des balafons pentatoniques et autres percussions du Burkina Faso (bara, djembé, etc.).

Avec le Cabaret Foly, Oumarou Bambara recrée la musique des cabarets de Bolomakoté, fameux quartier des musiciens de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) où coule à flot le "tchapalo" ou bière de sorgho rouge.

Chaque morceau est divisé en trois temps similaires à des états de vie : la réflexion, l’action et la jubilation. Une invitation au mouvement, au bal, et, pourquoi pas, à la transe…

ROSE EN CIEL

Dans une malle, Myriam découvre de vieilles lettres. Surgissent alors événements et personnages du passé, reconstituant ainsi une mémoire familiale ensevelie. Au travers d'une histoire d'amour intense, nous découvrons ainsi l'itinéraire singulier d'un homme né dans l'Alsace du second Empire.
parallèlement, les chants, pour la plupart de vieilles mélodies populaires en yiddish, ponctuent l'action, précisent l'humeur des personnages, accompagnent leur émotion ou éclairent un contexte, une époque.
Un conte musical empreint d'humour et d'émotion qui reconstitue l'histoire d'une famille et interroge sur les ressorts de l'identité.
Tout public à partir de 7 ans

Un jour, un conte…

Conte musical et chorégraphique pour 1 musicien et 1 danseuse
Un spectacle jeune public (de 3 à 6 ans) suivi d’un atelier de
pratique chant et danse. Spectacle créé et interprété par Oumarou
Bambara et Joëlle Iffrig – Public : maternelle et CP.

C’est l’histoire d’une rencontre entre deux artistes. L’un est musicien et
compositeur et l’autre est danseuse. L’un vient d’Afrique et l’autre d’Europe.
Chacun parallèlement à sa carrière d’interprète a toujours mené des actions
pédagogiques. La transmission de leur art au travers d’ateliers afin de
sensibiliser les enfants à « voir », « écouter » et appréhender les spectacles fait
partie de leur mission « d’artiste ».
La transmission orale fait partie de la culture d’Oumarou Bambara. Au Burkina
Faso, son pays d’origine, le conte est un vecteur artistique et social qui
rassemble les gens autour d’histoires fantastiques qui ont toujours une
morale… « Il était une fois » finit par « l’histoire dit qu’à partir de ce jour…. »
Partager leurs souvenirs d’enfant et leur art avec d’autres enfants par le biais
de la musique et de la danse, les sensibiliser par la suite en leur donnant
l’occasion de ne pas être seulement spectateur mais aussi acteur d’un projet
artistique donna lieu à la création de « Un jour, un conte ».

Une histoire simple, amusante et en interaction avec le jeune public.
Un spectacle qui peut se jouer dans toutes les structures.
En intérieur ou à l’extérieur.
Le projet se compose de deux parties : une représentation du conte et un
atelier de pratique pour sensibiliser les enfants à la danse et à la musique.
Si le nombre des enfants est élevé, nous faisons des petits groupes pour les
ateliers qui durent environ une demi-heure chacun.

Le conte de la hyène et du lièvre : découvrir en
suivant le voyage fantastique de deux animaux,
pourquoi la hyène a un postérieur bas et une
poitrine haute et pourquoi les aveugles se
guident avec une canne.

Insólito Universo

Insólito UniVerso vit et travaille à Paris. Imprégné de sons psychédéliques, sa musique explore des danses et des traditions vénézuéliennes, créant une expérience musicale unique.
A la tête de la composition et de l'écriture poétique, María Fernanda Ruette a fondé l’ensemble avec Raúl Monsalve et Edgar Bonilla, tous originaires de la diaspora vénézuélienne en France. Le batteur colombien, Sebastian Betancur, rejoint le groupe en 2022.
Le groupe a été nominé en 2020 comme meilleur groupe aux Songlines Awards. En 2023, il a remporté le Prix des Musiques d'Ici en France, dédié aux musiques de racine traditionnelle.
Leurs productions musicales sont comme un port ouvert, ou bien l’embouchure d’une rivière : à la fois, enracinées dans la géographie de leurs origines et face à la mer des rencontres. Début du voyage, d’une migration, et aussi, voyage vers l'immensité du paysage intérieur.
Le premier LP La Candela del Rio lancé en 2018 a été une expérience intense, marquée par des rencontres importantes avec le public, une presse enthousiaste (Nova, The Wire, Noisey, Songlines, BBC, Bandcamp Weekly…) et un stock épuisé. Pour le deuxième album, Ese Puerto Existe, le groupe recherche et compose, en collaboration avec des musiciens multi-instrumentistes de la tradition vénézuélienne, tels que Rafael Mejias et Manuel Sanchez, et également avec des créateurs de la scène actuelle tels que Laëtitia Sadier (Stereolab), Eblis Alvarez (Meridian Brothers) et surtout Malcolm Catto (The Heliocentrics) aux mixage.

Mirélè Rozen – Chants nomades d’Europe

Mirélè Rozen et Joseph Shamel nous offrent un répertoire festif et sensible où se mêlent musiques klezmer, tsiganes, judéo-espagnoles et d’Europe orientale. Yiddish, russe, géorgien, arménien, ladino, c’est tout un héritage culturel de l’Europe centrale, de l’Est et du Sud-est qui vient enchanter nos oreilles, réchauffer nos cœurs et nous invitent à rêver et à danser.

Bolly Firan

Danser sur les tubes de la musique indienne Bollywood et Tollywood et se laisser transporter par la joie et les couleurs de cette culture. Avec un répertoire chorégraphique originale, Bolly Firan’ respecte tout de même l’essence des danses indiennes. Différents tableaux avec un mix de danses folk et classiques s’enchaînent, clôturé par une initiation à la danse indienne, accessible à toutes et tous.

Kananayé

Kananayé, c’est une histoire qui commence à Bobo-Dioulasso en 2019, une première fois au Burkina Faso pour la chanteuse et flûtiste Clotilde Rullaud (élue dans les 3 voix de l’année au palmarès JazzMag x JazzNews de 2023 et 2022) à l’occasion du festival Badara et une rencontre musicale évidente, comme il s’en produit parfois, avec le batteur Achille Nacoulma fine fleur de la scène musicale burkinabè et le guitariste de renommée internationale Abdoulaye Traore (Fatoumata Diawara, Debademba, Le bal de l’Afrique enchantée…).

Rejoints plus tard par le célèbre balafoniste Kanazoe (Mamadou Diabate, Kanazoe Orkestra…) et l’incomparable Boubacar Djiga au kunde, la combinaison artistique était parfaite, la team bien trop belle, pour ne pas concocter, dans la chaleur ouatée des studios de Bobo, une hydre musicale à 5 têtes, un album écrit collectivement, au carrefour d’univers artistiques pluriels.

Alliant slam, chansons en français, dioula, more, anglais, le vent de l’improvisation en poupe mais la boussole toujours pointée vers les musiques traditionnelles d’Afrique de l’Ouest, le son de Kananayé voyage, entre Paris et Bobo, raconte la vie d’aujourd’hui, emprunte les chemins du blues, sillonne vers les rivages afro-américains, insufflant à l’arrivée une musique très actuelle, emmenée par une belle complicité et le bonheur de jouer ensemble.