Auteure-compositrice algérienne, Raja Bechichi tisse une musique élégante et métissée entre chaâbi, arabo-andalou et chanson. Sa voix raconte les luttes, les femmes, l’exil. Un refuge poétique entre deux rives, entre mémoire et modernité.
Auteure-compositrice algérienne, Raja Bechichi tisse une musique élégante et métissée entre chaâbi, arabo-andalou et chanson. Sa voix raconte les luttes, les femmes, l’exil. Un refuge poétique entre deux rives, entre mémoire et modernité.
Namritha Nori est une chanteuse et auteure-compositrice italo-indienne qui partage sa vie entre Venise, Paris et Istanbul.
Sa musique est le fruit d’une recherche autour de ses racines multiples — de l’Inde à l’Italie en passant par le Moyen-Orient — et met en scène la richesse des cultures et des influences musicales qui lui appartiennent.
À travers les lieux où elle a vécu et étudié — du monde arabe et séfarade à l’Anatolie, jusqu’à la musique classique occidentale à Venise — elle tisse un dialogue entre les traditions, à partir duquel est né son nouveau projet solo et un album, « Traces and Roots » (Moonlight Records, 2024), premier projet où elle se présente en tant que chanteuse, compositrice, arrangeuse et productrice.
Dans cet album, l’artiste exprime musicalement ses identités à travers un mélange original tourné vers le Moyen-Orient et la Méditerranée, tout en puisant également dans le jazz et les langages musicaux contemporains.
Le répertoire mêle ses compositions originales — en plusieurs langues (français, espagnol, arabe, dialecte vénitien, grec) — à des chants séfarades et méditerranéens, portés par une cantillation arabo-méditerranéenne singulière et une narration immersive.
Line-up : du duo au sextet (chant, contrebasse, oud, batterie, baglama, ney, etc.), selon les besoins.
Namritha Nori collabore avec de nombreux artistes en Europe et en Turquie, dans des formations flexibles.
Tako Toki est né d’une discussion entre trois musiciens d’expérience, sur leur place dans un monde aux prises avec le dérèglement climatique, l’aliénation numérique et la surconsommation aveugle. L’idée prend corps de mettre en avant les notions de sobriété, d’astuce, d’imagination. Le trio se lance alors dans une aventure autour d’un parti pris radical : jouer avec des instruments entièrement fabriqués par eux même, à partir de déchets, objets destinés à la benne, chutes de bricolages…
Evidemment, Tako Toki n’a pas inventé le concept, on compte des ribambelles de prédécesseurs dans la lutherie sauvage. Pourtant, force est de constater que la bonne musique jouée avec des instruments maison ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval. Armé de ce constat, le trio s’attaque à un noble objectif : faire une musique de qualité qui nourrisse le corps et l’âme.
Le répertoire, 100% fait maison lui aussi, propose une synthèse libre de deux décénies à naviguer entre Ethiopie, Corée, Balkans et Cuba.
Ahmed Eid est un artiste palestinien pionnier, mêlant avec finesse les rythmes arabes traditionnels à des influences musicales du monde entier pour créer une musique bouleversante et profonde. Son art aborde des enjeux sociaux urgents tout en soutenant les nouvelles générations de créateurs.
Avec son EP de 2024 « Aghani Akhira أغاني أخيرة » (Dernières Chansons), Ahmed Eid plonge encore plus profondément dans des expériences personnelles et sociales marquées par les violences patriarcales et le colonialisme.
Ahmed peut jouer en solo ou avec son groupe ILYF.
En quête d'élans aériens et d'arpentages croisés, ces deux musiciens nouent leur complicité autour de l’art du duo et dévoilent des compositions qui invitent au voyage par-delà les frontières.
Gaëlle Bagot, clarinettiste et chanteuse française, et Juan Manuel Nieto, pianiste équatorien, se rencontrent en 2017 au sein du cursus « Jazz, musiques improvisées & musiques traditionnelles » du Pôle Sup’ 93, formation supérieure qui leur permet de se perfectionner auprès d'artistes de renom tels que Vincent Ségal, Magic Malik, Julien Lourau, Bojan Z ou encore François Jeanneau.
Pendant trois années, ils enrichissent leurs univers respectifs, fusionnant influences et apprentissages.
Leur diplôme obtenu, portés par le soutien du violoncelliste Vincent Ségal, Gaëlle et Juan choisissent en 2020 de former un duo minimaliste, piano et clarinette/voix.
Leurs premiers arrangements sont des reprises de morceaux et de chansons de cultures d’ici et d’ailleurs. Très vite, la création originale prend le pas. Leurs compositions originales, créées à deux, explorent un langage mélodique riche en polyrythmies, ornements, unissons, modes de jeux variés ; elles sont nourries par leur curiosité musicale éclectique : folk, jazz, salsa, chanson française, brésilienne et argentine, musiques bretonnes/irlandaises, musiques balkaniques, maloya,…
Depuis 2021, le duo se produit en concert, notamment au Festival Saint-Denis, au Festival Jazz in Noyon, au Sunset-Sunside, 38Riv et à La Bellevilloise à Paris.
Ljuba de Angelis présente « Emisferi », un voyage sonore intime et mystique le long des rives de la Méditerranée. Voix, guitare, shruti box et électronique s’entrelacent pour évoquer des mémoires ancestrales, des chants populaires et des terres lointaines mais familières.
Ljuba De Angelis, chanteuse, multi-instrumentiste et compositrice italienne installée à Paris, traverse les hémisphères géographiques et spirituels, donnant voix aux femmes, aux racines et aux migrations. Un projet solo – nomade et viscéral – entre tradition et contemporanéité.
Nous vous invitons à un voyage anachronique au temps des chants Kurdes, populaires et festifs. Le groupe revisite ce répertoire avec un son groove/rock.
La voix mène le chagrin, le Ney et le Tenbûr Electrique (Saz) nous ramènent aux sources, le rythme des claviers nous entraîne sur la piste et la section rythmique mène la govend (danse en kurde).
Mîrkut fait naître une atmosphère moderne et décalée.
Gnawa Street Band regroupe la crème des musiciens gnawa originaires d’Essaouira, d’Agadir ou de Casablanca et résidents en France.
Ils offrent un spectacle de déambulation festive haut en couleurs. Les danses et la transe gnawa sont hautement contagieuses et c’est donc à chaque passage une expérience sensorielle et visuelle remarquable. Leur plaisir de se retrouver à chaque programmation est énorme et cela se sent!
C’est, pour eux, un rituel de purification et pour vous le loisir de vous laisser aller à la transe.
À quoi ressemblaient les Café Aman de Salonique, Constantinople et de Smyrne au
temps où musiciens juifs, turcs, grecs, arméniens, arabes et tsiganes se réunissaient
chaque soir pour jouer et, en somme, produire en ces lieux une identité populaire
singulière dont la musique a très certainement eu une fonction centrale ?
Qu’est devenu précisément le répertoire judéo-espagnol de ces Café Aman aujourd’hui grand absent des musiques de tavernes ?
Café Maslum, c’est le projet de quatre musiciens animés par l’envie parfois
nostalgique de retrouver l’essence de ces chants d’âmes égarées, loin des
interprétations contemporaines qu’on leur connait aujourd’hui.
Café Maslum propose une immersion imaginaire dans
l’univers des Café Aman qui fait la part belle aux musiques sous influences ottomanes.
Assia Brass Bénin incarne une fusion audacieuse entre l’authenticité des rythmes traditionnels béninois et la modernité des sonorités contemporaines.
Créer en 2018, ce groupe est composé de sept (07)jeunes musiciens passionnés, reflétant l’énergie et la créativité de la nouvelle génération artistique du Bénin.
Avec sont répertoire riche et varié, mêlant Afro-pop, Afro-jazz, Afrobeat, funk, world music et la musique traditionnelle africaine, Assia Brass Bénin s’adapte à une diversité d’événements et séduit un public intergénérationnel, des plus jeunes aux aînés.
Que ce soit en prestation scénique ou en déambulation, le groupe met à l’honneur la richesse de la culture et des rythmes béninois, sublimant les sonorités africaines par une fusion harmonieuse entre cuivres et percussions.