Tako Toki est né d’une discussion entre trois musiciens d’expérience, sur leur place dans un monde aux prises avec le dérèglement climatique, l’aliénation numérique et la surconsommation aveugle. L’idée prend corps de mettre en avant les notions de sobriété, d’astuce, d’imagination. Le trio se lance alors dans une aventure autour d’un parti pris radical : jouer avec des instruments entièrement fabriqués par eux même, à partir de déchets, objets destinés à la benne, chutes de bricolages…
Evidemment, Tako Toki n’a pas inventé le concept, on compte des ribambelles de prédécesseurs dans la lutherie sauvage. Pourtant, force est de constater que la bonne musique jouée avec des instruments maison ne se trouve pas sous les sabots d’un cheval. Armé de ce constat, le trio s’attaque à un noble objectif : faire une musique de qualité qui nourrisse le corps et l’âme.
Le répertoire, 100% fait maison lui aussi, propose une synthèse libre de deux décénies à naviguer entre Ethiopie, Corée, Balkans et Cuba.
Ahmed Eid est un artiste palestinien pionnier, mêlant avec finesse les rythmes arabes traditionnels à des influences musicales du monde entier pour créer une musique bouleversante et profonde. Son art aborde des enjeux sociaux urgents tout en soutenant les nouvelles générations de créateurs.
Avec son EP de 2024 « Aghani Akhira أغاني أخيرة » (Dernières Chansons), Ahmed Eid plonge encore plus profondément dans des expériences personnelles et sociales marquées par les violences patriarcales et le colonialisme.
Ahmed peut jouer en solo ou avec son groupe ILYF.
En quête d'élans aériens et d'arpentages croisés, ces deux musiciens nouent leur complicité autour de l’art du duo et dévoilent des compositions qui invitent au voyage par-delà les frontières.
Gaëlle Bagot, clarinettiste et chanteuse française, et Juan Manuel Nieto, pianiste équatorien, se rencontrent en 2017 au sein du cursus « Jazz, musiques improvisées & musiques traditionnelles » du Pôle Sup’ 93, formation supérieure qui leur permet de se perfectionner auprès d'artistes de renom tels que Vincent Ségal, Magic Malik, Julien Lourau, Bojan Z ou encore François Jeanneau.
Pendant trois années, ils enrichissent leurs univers respectifs, fusionnant influences et apprentissages.
Leur diplôme obtenu, portés par le soutien du violoncelliste Vincent Ségal, Gaëlle et Juan choisissent en 2020 de former un duo minimaliste, piano et clarinette/voix.
Leurs premiers arrangements sont des reprises de morceaux et de chansons de cultures d’ici et d’ailleurs. Très vite, la création originale prend le pas. Leurs compositions originales, créées à deux, explorent un langage mélodique riche en polyrythmies, ornements, unissons, modes de jeux variés ; elles sont nourries par leur curiosité musicale éclectique : folk, jazz, salsa, chanson française, brésilienne et argentine, musiques bretonnes/irlandaises, musiques balkaniques, maloya,…
Depuis 2021, le duo se produit en concert, notamment au Festival Saint-Denis, au Festival Jazz in Noyon, au Sunset-Sunside, 38Riv et à La Bellevilloise à Paris.
Ljuba de Angelis présente « Emisferi », un voyage sonore intime et mystique le long des rives de la Méditerranée. Voix, guitare, shruti box et électronique s’entrelacent pour évoquer des mémoires ancestrales, des chants populaires et des terres lointaines mais familières.
Ljuba De Angelis, chanteuse, multi-instrumentiste et compositrice italienne installée à Paris, traverse les hémisphères géographiques et spirituels, donnant voix aux femmes, aux racines et aux migrations. Un projet solo – nomade et viscéral – entre tradition et contemporanéité.
Nous vous invitons à un voyage anachronique au temps des chants Kurdes, populaires et festifs. Le groupe revisite ce répertoire avec un son groove/rock.
La voix mène le chagrin, le Ney et le Tenbûr Electrique (Saz) nous ramènent aux sources, le rythme des claviers nous entraîne sur la piste et la section rythmique mène la govend (danse en kurde).
Mîrkut fait naître une atmosphère moderne et décalée.
Gnawa Street Band regroupe la crème des musiciens gnawa originaires d’Essaouira, d’Agadir ou de Casablanca et résidents en France.
Ils offrent un spectacle de déambulation festive haut en couleurs. Les danses et la transe gnawa sont hautement contagieuses et c’est donc à chaque passage une expérience sensorielle et visuelle remarquable. Leur plaisir de se retrouver à chaque programmation est énorme et cela se sent!
C’est, pour eux, un rituel de purification et pour vous le loisir de vous laisser aller à la transe.
À quoi ressemblaient les Café Aman de Salonique, Constantinople et de Smyrne au
temps où musiciens juifs, turcs, grecs, arméniens, arabes et tsiganes se réunissaient
chaque soir pour jouer et, en somme, produire en ces lieux une identité populaire
singulière dont la musique a très certainement eu une fonction centrale ?
Qu’est devenu précisément le répertoire judéo-espagnol de ces Café Aman aujourd’hui grand absent des musiques de tavernes ?
Café Maslum, c’est le projet de quatre musiciens animés par l’envie parfois
nostalgique de retrouver l’essence de ces chants d’âmes égarées, loin des
interprétations contemporaines qu’on leur connait aujourd’hui.
Café Maslum propose une immersion imaginaire dans
l’univers des Café Aman qui fait la part belle aux musiques sous influences ottomanes.
Assia Brass Bénin incarne une fusion audacieuse entre l’authenticité des rythmes traditionnels béninois et la modernité des sonorités contemporaines.
Créer en 2018, ce groupe est composé de sept (07)jeunes musiciens passionnés, reflétant l’énergie et la créativité de la nouvelle génération artistique du Bénin.
Avec sont répertoire riche et varié, mêlant Afro-pop, Afro-jazz, Afrobeat, funk, world music et la musique traditionnelle africaine, Assia Brass Bénin s’adapte à une diversité d’événements et séduit un public intergénérationnel, des plus jeunes aux aînés.
Que ce soit en prestation scénique ou en déambulation, le groupe met à l’honneur la richesse de la culture et des rythmes béninois, sublimant les sonorités africaines par une fusion harmonieuse entre cuivres et percussions.
Akata Kolo Orchestra est un groupe d'afrobeat parisien qui
embrase les scènes avec une énergie dynamique et solaire. Leur
musique est un appel à la danse, un groove festif et enivrant qui
captive son audience. Fusionnant des rythmes africains avec une
énergie électrique, le groupe crée une atmosphère vibrante où la
joie et la fête sont omniprésentes.
Après la sortie de leur premier EP “Akatatown” et un New Morning
(Paris) complet en octobre 2023, le groupe arpente les routes pour
répandre ses mélodies envoutantes pour un public toujours plus
nombreux. Salué par la critique, le groupe réalise en avril 2024 sa
première tournée européenne couronnée de succès.
Après un an de concerts réussis et remarqués, le groupe va se
tourner vers la création d’un nouvel opus qui paraitra au courant
de l’année 2026.
Sacha TERRAT est un·e artiste pluridisciplinaire queer et non-binaire originaire de Nouvelle-Calédonie, installé·e à Paris depuis 2020. Sous le nom d’Oceanic Trip Hop, iel développe une musique immersive et introspective mêlant textures électroniques, spoken word, percussions hybrides et visuels génératifs. Son univers singulier s’inspire à la fois des sons du Pacifique, des esthétiques électroniques contemporaines et des récits intimes liés à l’exil, à l'identité et à la mémoire queer. Sur scène, Sacha se produit en duo avec le batteur Zachary LEBOURG, offrant un live sensoriel et puissant, à la croisée du concert et de la performance visuelle. Sélectionné·e pour le Talent Leadership Programme 2025 de Keychange Europe, Sacha TERRAT multiplie les concerts en France, avec une moyenne d’une date par mois sur la saison 2024–2025 (Électrochic, Fais Pas Genre, Festival des Murs à Pêches…). Le projet s’apprête à franchir une nouvelle étape avec la sortie du single KEPLER en juin 2025, suivi d’un EP en fin d’année. Une résidence artistique viendra finaliser la dimension scénique du live, entre son, image et corps en mouvement. Porté par une esthétique inclusive et sensorielle, le projet cherche à créer des ponts entre les îles et les métropoles, les sons et les gestes, l’intime et le politique.