TA’AM, Un récit sonore initiatique, où oud électrifié et mélopées juives et arabes racontent au présent des terres en partage.
Ta’am, ici adapté dans une version concert, c’est la rencontre entre deux univers, celui musical du musicien et compositeur Abderraouf Ouertani qui choisit ici d’électrifier son oud, et l’écriture et le chant de la chorégraphe et chanteuse Jessica Bonamy. Créée pour le spectacle chorégraphique éponyme, les deux artistes choisissent ici d’en extraire la musique et de porter ce récit sonore en dehors des pistes de danse pour donner la part belle au son. Une musique qui raconte des mélopées en partage, entrelaçant au présent des traditions millénaires avec comme horizons le goût pour l’oralité, la porosité entre le sacré & le profane ; le renouveau dans la répétition et une sensualité de l’ornement.
Battre la mesure comme on battrait la terre, laisser vibrer le son pour en permettre la coulée ; À chaque gamme, œuvrer à dessiner, creuser, délayer les timbres ; les unir puis les rompre pour mieux en dégager le parfum ; Entrevoir dans le rituel hébraïque la poésie qu’il porte et en écouter l’écho ; Faire résonner en miroir les effluves d’une musique arabe revisitée par les cordes électrifiées d’un oud aux allures rock ; et laisser co-exister les sous- pulsations de cultures parallèles se nourrissant des mêmes feux. C’est peut-être tout cela Ta’am.